Le
Tribunat
compte
des
personnalités
comme
M.-J.
Chénier
et
Benjamin
Constant.
Dès
les
premiers
débats,
cette
assemblée
manifeste
un
esprit
critique
:
elle
émet
un
vœu
défavorable
pour
le
titre
préliminaire
sur
la
publication,
les
effets
et
l'application
des
lois.
Le
titre
sur
la
jouissance
et
la
privation
des
droits
civils
subit
le
même
sort.
La
réaction
de
Bonaparte
est
très
vive
:
le
12
Nivôse
an
X
(2
janvier
1802),
les
débats
sont
suspendus
et
les
députés
les
plus
récalcitrants
sont
bientôt
victimes
d'une
épuration
(mars
1802).
Par
la
suite,
une
communication
officieuse
est
organisée
entre
le
Tribunat
et
le
Conseil
d'État.
La
communication
officielle
n'intervient
qu'après
cette
concertation.
Désormais
le
Tribunat
se
contente
de
suggérer
des
aménagements
et
ne
s'oppose
plus
à
la
volonté
consulaire.
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