Élu
membre
de
la
Convention,
Merlin
participe
à
la
rédaction
du
premier
projet
de
code,
présenté
par
Cambacérès
en
1793
;
mais
il
n’approuve
pas
toutes
les
dispositions
du
texte.
Le
23
août
1793,
il
critique
le
principe
de
l’égalité
des
époux
pour
l’administration
de
leurs
biens
:
«
Je
pense
que
la
femme
est
généralement
incapable
d’administrer,
et
que
l’homme
ayant
sur
elle
une
supériorité
naturelle
doit
la
conserver
».
Sous
le
Directoire,
Merlin
ne
participe
plus
aux
tentatives
de
codification.
Après
le
18
brumaire,
il
devient
magistrat
au
Tribunal
de
cassation.
Si
Bonaparte
l’estime,
il
ne
l’associe
pas
directement
aux
travaux
de
rédaction
du
Code.
À
défaut
d’être
l’un
de
ses
auteurs,
Merlin
sera,
en
sa
double
qualité
de
chef
du
parquet
de
la
juridiction
suprême
et
de
jurisconsulte,
l’un
des
premiers
responsables
de
l’application
et
de
l’interprétation
du
Code.
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