L’auteur
souhaite
également
retenir
l’attention
des
magistrats
et
des
juristes
«
qui
reconnaissent
les
droits
de
l’Église
et
les
règles
de
la
morale
évangélique
»,
avec
l’espoir
de
«
rétablir
entre
le
sacerdoce
et
l’empire
l’harmonie
qui
fait
la
force
des
États
».
Sa
démarche
est
clairement
exposée
:
«
Je
fais
remarquer
les
endroits
où
l’on
doit
distinguer
entre
le
domaine
de
la
conscience
et
le
domaine
des
tribunaux,
entre
l’obligation
naturelle
et
l’obligation
purement
civile.
[…]
Les
lois
civiles
ne
peuvent
nous
servir
de
règles
en
morale
qu’autant
qu’elles
ne
sont
point
contraires
aux
lois
divines
ou
ecclésiastiques
»
Publié
pour
la
première
fois
en
1828,
cet
ouvrage
a
connu
plusieurs
éditions.
L’abbé
Gousset,
auteur
de
nombreuses
études
sur
le
droit
canon,
a
été
successivement
évêque,
archevêque
puis
cardinal.
|