Parmi
les
publications
de
Duverger
figure
cet
essai
sur
les
relations
entre
l’athéisme
et
le
Code
civil.
Il
ne
s’agit
pas
d’un
ouvrage
de
doctrine,
mais
plutôt
d’une
profession
de
foi
mêlant
les
considérations
historiques,
juridiques,
morales
et
religieuses.
Selon
Duverger,
«
les
lois
ne
peuvent
rien
sans
les
mœurs.
Les
mœurs
que
suppose
le
Code
civil,
c’est
le
respect,
c’est
l’amour
de
nos
semblables,
c’est
la
pratique
de
la
justice
et
de
l’assistance.
L’athéisme,
quoiqu’il
veuille
et
quoiqu’il
dise,
détruit
la
force
du
devoir
;
s’il
pouvait
triompher,
il
briserait
le
ressort
du
Code
civil.
»
Cet
ouvrage
paraît
quatre
ans
après
le
rétablissement
du
divorce.
Pour
Duverger,
la
loi
de
1884
ne
constitue
pas
«
un
retour
aux
principes
de
la
morale
et
du
droit
».
Avec
ce
livre,
le
professeur
de
droit
participe
au
large
débat
sur
la
République
cléricale
ou
laïque,
qui
passionne
alors
l’opinion.
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