Le
royaume
de
Sardaigne
comprenait
alors
le
Piémont,
la
Savoie,
le
comté
de
Nice,
la
Sardaigne
et,
depuis
1815,
le
territoire
de
la
république
de
Gênes.
Dans
la
traduction
française
de
la
préface
du
Code,
le
roi
Charles-Albert
(1831-1849)
affirme
sa
volonté
"de
faire
jouir
nos
bien-aimés
sujets
des
avantages
d'une
législation
uniforme,
fixe,
complète
et
basée
sur
les
doctrines
de
notre
sainte
religion
catholique
[…].
Nous
avons
fait
réunir
en
un
seul
corps
nos
anciennes
lois
[…].
L'on
a
modifié
quelques
dispositions
de
ces
mêmes
lois
et
l'on
en
a
introduit
de
nouvelles."
S'il
est
assez
proche
pour
la
forme
du
Code
français,
le
Code
sarde
en
diffère
sur
le
fond
à
bien
des
égards
:
l'influence
du
droit
romain
reste
très
forte
et
les
liens
avec
l'Église
catholique
sont
soulignés
avec
insistance.
Le
Code
sarde
a
cessé
de
s'appliquer
en
1866,
lors
de
l'entrée
en
vigueur
du
code
civil
italien.
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