En
1853,
il
évoque
les
droits
des
femmes
:
"Hommes
et
citoyens,
nous
avons
dit
plus
d'une
fois
dans
notre
orgueil
:
-
Le
XVIIIème
siècle
a
proclamé
le
droit
de
l'homme
;
le
XIXème
proclamera
le
droit
de
la
femme
;
-
mais,
[…]
à
l'instant
où
je
parle,
[…]
bien
des
esprits
excellents
hésitent
encore
à
admettre
dans
l'homme
et
dans
la
femme
l'égalité
de
l'âme
humaine,
et,
par
conséquent,
l'assimilation,
sinon
l'identité
complète,
des
droits
civiques".
Le
8
juin
1872,
Hugo
fait
le
procès
du
Code
dans
une
lettre
adressée
à
Léon
Richer,
rédacteur
en
chef
de
L'Avenir
des
femmes
:
"La
loi
a
des
euphémismes
;
ce
que
j'appelle
une
esclave,
elle
l'appelle
une
mineure.
Cette
mineure
selon
la
loi,
cette
esclave
selon
la
réalité,
c'est
la
femme.
L'homme
a
chargé
inégalement
les
deux
plateaux
du
Code,
dont
l'équilibre
importe
à
la
conscience
humaine
;
l'homme
a
fait
verser
tous
les
droits
de
son
côté
et
tous
les
devoirs
du
côté
de
la
femme
[…].
Dans
notre
législation
telle
qu'elle
est,
la
femme
ne
possède
pas,
elle
n'este
pas
en
justice,
elle
ne
vote
pas,
elle
ne
compte
pas,
elle
n'est
pas.
Il
y
a
des
citoyens,
il
n'y
a
pas
de
citoyennes.
C'est
là
un
état
violent.
Il
faut
qu'il
cesse".
|