Dans
cet
ouvrage,
Thiers
se
livre
à
un
éloge
sans
réserve
du
Code
civil.
Il
le
présente
comme
"un
chef
d'œuvre
de
législation"
et
ajoute
:
"de
graves
jurisconsultes
pleins
de
savoir
et
d'expérience
[…]
et
dirigés
par
un
chef,
soldat
il
est
vrai,
mais
esprit
supérieur,
habile
à
trancher
leurs
doutes
et
à
les
soumettre
au
travail,
avaient
composé
ce
beau
résumé
du
droit
français,
purgé
de
tout
droit
féodal.
Il
était
impossible
de
faire
autrement
ni
mieux".
Thiers
fustige
les
critiques
"aussi
vaines
que
ridicules"
présentées
par
certains
membres
du
Tribunat.
Il
souligne
le
mérite
personnel
du
Premier
Consul
"pour
l'achèvement
d'une
œuvre
immortelle".
Selon
lui,
le
Code
est
un
"monument
de
la
forte
volonté
et
de
l'esprit
universel
du
chef
de
la
République".
Les
propos
de
Thiers
constituent
un
éloquent
témoignage
de
la
sacralisation
du
Code,
inséparable
de
la
formation
de
la
légende
napoléonienne
au
XIXème
siècle.
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