Si
l'Assemblée
nationale
constituante
n'a
pas
hésité
à
codifier
en
matière
pénale,
elle
s'est
montrée
beaucoup
plus
circonspecte
en
matière
civile.
Elle
a
bien
délibéré
sur
les
questions
successorales
mais
n'a
voté
en
ce
domaine
qu'un
texte
à
la
portée
limitée.
La
codification
des
lois
civiles
supposait
une
refonte
complète
de
la
législation.
Beaucoup
de
députés
jugeaient
que
la
chose
était
prématurée
et
qu'elle
relevait
de
la
compétence
de
la
future
Assemblée
législative.
Celle-ci
a
bien
légiféré
en
matière
civile
mais
s'est
trouvée
dans
l'incapacité
d'entreprendre
un
travail
de
codification.
Les
projets
présentés
sous
la
Convention
puis
sous
le
Directoire
n'aboutiront
pas.
C'est
seulement
treize
ans
après
l'engagement
de
principe
pris
en
1791
que
le
Consulat
réalisera
les
vœux
de
la
monarchie
constitutionnelle.
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