caricatures

Les légendes des différentes caricatures traduisent cette crainte. Un bourgeois affirme ainsi : "Nous avions jadis l’innocente enfant qu’un misérable avait rendue mère. Nous aurons maintenant le candide jeune homme qu’une vile séductrice a rendu père."

Sur son lit de mort, une ancienne courtisane donne un dernier conseil : "Garde précieusement, mon fils, les lettres que je te laisse, et tu pourras, grâce à elles, à ta majorité, choisir un père parmi les millionnaires qui me les ont écrites…" D’autres caricatures montrent des domestiques revendiquant la paternité de l’enfant de la jeune fille de la maison…

La recherche de la paternité n’en sera pas moins rendue possible par la loi du 16 novembre 1912. Mais celle-ci n’admet la déclaration de paternité naturelle que dans des cas bien déterminés (preuves écrites, concubinage notoire…).

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