Dans
la
préface
de
son
ouvrage,
Claude
de
Ferrière
affirme
la
prééminence
des
lois
romaines,
"
source
de
toutes
les
loix
".
Il
observe
que
"
les
Ordonnances
royaux
et
les
Coutumes
particulières
des
Provinces
sont
bornées
et
restraintes
dans
de
certains
sujets,
en
sorte
qu'à
leur
deffaut
il
faut
de
nécessité
avoir
recours
au
Droit
Romain."
La
connaissance
des
lois
romaines
est
donc
obligatoire,
mais
Ferrière
constate
que
"
la
plus
grande
partie
de
ceux
que
la
profession
engage
indispensablement
d'être
scavans
dans
les
loix,
souvent
les
négligent
et
les
méprisent
entièrement.
[…]
Je
me
suis
imaginé
que
pour
rendre
la
jurisprudence
plus
facile,
il
suffisoit
de
rapporter
sur
chaque
titre
les
principales
règles
et
décisions
des
loix,
et
les
conférer
avec
notre
usage.
"
Cette
volonté
de
vulgariser
le
droit
romain
est
encore
soulignée
par
le
choix
de
rédiger
l'ouvrage
en
français.
Nous
sommes
ici
bien
loin
des
éditions
savantes
du
Corpus
juris
civilis.
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