Il
constitue
une
référence
pour
trois
raisons.
Les
compilations
de
Justinien,
rédigées
à
Byzance
au
VIe
siècle
après
Jésus-Christ
et
redécouvertes
en
Occident
à
partir
de
la
fin
du
XIe
siècle,
ont
légué
à
la
culture
juridique
européenne
la
synthèse
de
la
législation
impériale
-
dans
le
Code
-
et
de
la
"
jurisprudence
",
c'est-à-dire
des
opinions
des
jurisconsultes
romains,
dans
le
Digeste.
Le
droit
romain,
réinterprété
par
les
juristes
du
Moyen
Age
puis
par
les
décisions
judiciaires
des
parlements
à
l'ère
moderne,
constitue
le
"
droit
écrit
"
qui
règle
les
rapports
de
droit
privé
dans
le
Sud
de
la
France.
Enfin,
en
raison
de
sa
supériorité
technique,
le
droit
romain
des
obligations
est
pratiquement
suivi
dans
tout
le
royaume,
les
coutumes
étant
très
lacunaires
sur
ce
sujet.
Au
XVIIe
et
au
XVIIIe
siècle,
avec
notamment
Domat
et
Pothier,
toute
une
littérature
juridique
continue
à
se
fonder
sur
le
droit
romain,
en
cherchant
à
le
rationaliser
selon
des
plans
nouveaux.
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