Il
serait
tentant
de
penser
que
les
"
Lumières
",
auxquelles
se
sont
si
souvent
référés
les
législateurs
révolutionnaires,
aient
plaidé
la
cause
d'une
législation
nouvelle,
claire
et
simple,
sous
la
forme
d'un
code.
La
réalité
est
plus
complexe
:
Montesquieu
n'apparaît
pas
convaincu
par
la
nécessité
d'une
législation
uniforme
;
Voltaire,
s'il
n'a
que
mépris
pour
les
lois
de
son
temps,
n'avance
pas
pour
autant
l'idée
d'un
code
;
c'est
en
revanche
ce
que
préconise
Rousseau
pour
le
gouvernement
de
Pologne.
À
l'étranger,
le
principe
même
du
code
est
adopté
par
de
célèbres
représentants
du
despotisme
éclairé.
Mais
ni
Frédéric
II
ni
Catherine
II
ne
pourront
promulguer
les
codes
qu'ils
avaient
envisagés.
Ces
projets,
bien
que
sans
suite,
retiendront
cependant
l'attention
des
codificateurs
français.
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