En
février
1800,
Bigot
devient
Commissaire
du
gouvernement
(Procureur
général)
près
le
Tribunal
de
cassation.
Peu
après,
il
est
désigné
comme
l'un
des
membres
de
la
commission
de
rédaction
du
projet
de
Code.
Nommé
conseiller
d'État
en
décembre
1801,
il
est
l'un
des
orateurs
du
gouvernement
chargé
de
présenter
les
textes
au
Corps
législatif.
Il
intervient
sur
plusieurs
titres,
notamment
les
absents,
la
paternité
et
la
filiation,
les
donations
et
les
testaments,
les
contrats
et
obligations…
Bigot
participe
également
aux
discussions
du
Conseil
d'État
dont
il
préside
la
section
de
législation
à
partir
de
septembre
1802.
Ministre
des
Cultes
de
1808
à
1815,
Bigot
rentre
ensuite
dans
la
vie
privée.
Il
est
moins
connu
que
Portalis
ou
Tronchet,
mais
sa
contribution
à
la
rédaction
du
Code
civil
ne
doit
pas
être
sous-estimée.
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