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                                                                           Les 
                                                                            premiers 
                                                                            projets 
                                                                            de 
                                                                            Code 
                                                                            civil 
                                                                            sont 
                                                                            envoyés 
                                                                            par 
                                                                            des 
                                                                            juristes 
                                                                            peu 
                                                                            connus 
                                                                            - 
                                                                            Olivier, 
                                                                            Philippeaux 
                                                                            et 
                                                                            Lalanne 
                                                                            - 
                                                                            à 
                                                                            l'Assemblée 
                                                                            Constituante 
                                                                            qui 
                                                                            a 
                                                                            rendu 
                                                                            possible 
                                                                            l'unification 
                                                                            du 
                                                                            droit 
                                                                            et 
                                                                            adopte 
                                                                            un 
                                                                            Code 
                                                                            pénal 
                                                                            en 
                                                                            septembre 
                                                                            1791. 
                                                                             
                                                                          La 
                                                                            Constitution 
                                                                            de 
                                                                            1791 
                                                                            annonce 
                                                                            expressément 
                                                                            qu'il 
                                                                            " sera 
                                                                            fait 
                                                                            un 
                                                                            Code 
                                                                            de 
                                                                            lois 
                                                                            civiles 
                                                                            communes 
                                                                            à 
                                                                            tout 
                                                                            le 
                                                                            royaume ". 
                                                                             
                                                                          La 
                                                                            Législative 
                                                                            est 
                                                                            incapable 
                                                                            de 
                                                                            remplir 
                                                                            cette 
                                                                            promesse 
                                                                            et 
                                                                            sa 
                                                                            contribution 
                                                                            se 
                                                                            limite, 
                                                                            après 
                                                                            la 
                                                                            chute 
                                                                            du 
                                                                            trône, 
                                                                            au 
                                                                            vote 
                                                                            des 
                                                                            deux 
                                                                            lois 
                                                                            du 
                                                                            20 
                                                                            septembre 
                                                                            1792 
                                                                            sur 
                                                                            la 
                                                                            laïcisation 
                                                                            de 
                                                                            l'état 
                                                                            civil 
                                                                            et 
                                                                            l'établissement 
                                                                            du 
                                                                            divorce. 
                                                                             
                                                                          La 
                                                                            préparation 
                                                                            d'un 
                                                                            Code 
                                                                            civil 
                                                                            ne 
                                                                            débute 
                                                                            vraiment 
                                                                            que 
                                                                            sous 
                                                                            la 
                                                                            Convention : après 
                                                                            la 
                                                                            chute 
                                                                            des 
                                                                            Girondins 
                                                                            en 
                                                                            juin 
                                                                            1793, 
                                                                            les 
                                                                            Montagnards 
                                                                            cherchent 
                                                                            à 
                                                                            fonder 
                                                                            leur 
                                                                            légitimité 
                                                                            sur 
                                                                            le 
                                                                            vote 
                                                                            d'une 
                                                                            constitution 
                                                                            et 
                                                                            d'une 
                                                                            législation 
                                                                            démontrant 
                                                                            l'unité 
                                                                            et 
                                                                            l'indivisibilité 
                                                                            de 
                                                                            la 
                                                                            République. 
                                                                             
                                                                           
                                                                         |