Élu
membre
du
Conseil
des
Anciens,
il
critique
en
1797
la
législation
révolutionnaire
sur
le
divorce.
Il
s'oppose
dans
le
même
temps
à
la
"
dangereuse
ambition
"
de
faire
un
code
civil.
Victime
du
coup
d'État
du
18
Fructidor
(4
septembre
1797),
il
se
réfugie
à
l'étranger.
Après
le
18
brumaire,
Portalis
est
autorisé
à
revenir
en
France
;
il
devient
commissaire
du
gouvernement
près
le
Conseil
des
prises
et
Bonaparte
le
désigne
comme
membre
de
la
commission
de
la
rédaction
du
projet
de
Code.
Face
à
Tronchet
et
à
Bigot,
familiers
de
l'ancien
droit
coutumier,
Portalis
défend,
avec
Maleville,
le
droit
romain.
Par
ailleurs,
son
intérêt
pour
les
relations
entre
le
droit,
la
morale,
l'histoire
et
la
philosophie
le
conduit
à
rédiger
le
célèbre
Discours
préliminaire.
Nommé
conseiller
d'État
dès
septembre
1800,
Portalis
est
l'un
des
acteurs
majeurs
des
discussions
du
projet
de
Code.
Parallèlement,
il
est
chargé
des
questions
religieuses.
Il
terminera
sa
carrière
ministre
des
Cultes.